Le modèle de développement et de mise en œuvre opérationnelle (DBDM) envisage une Banque transformée qui ancre la conception et la mise en œuvre des opérations sur des connaissances solides et une bonne gouvernance dans les PMR. Dans ce cadre, l’Institut africain de développement (ECAD), dans son rôle de coordination des efforts de renforcement des capacités (CD) de la Banque, a observé une forte demande de CD tant au sein de la Banque que dans les PMR. Cela nécessite de planifier des activités de CD pour améliorer les compétences, les attitudes, les compétences, ainsi que les systèmes, les institutions, les politiques et les pratiques à tous les niveaux et parvenir à une croissance inclusive en Afrique. Avec le mandat de soutenir le renforcement des capacités dans les pays membres régionaux (PMR), la division de l’ECAD chargée de soutenir l’élaboration de programmes sur les PMR (ECAD1) fournit la clinique de renforcement des capacités institutionnelles et fiduciaires (RICF) des ateliers pour améliorer la performance du portefeuille pays dans les PMR.
L’atelier de RICF est conçu pour soutenir la prestation efficace et efficiente des interventions de la Banque, en vue d’avoir un impact sur la durabilité des changements souhaités dans les pays africains grâce à l’amélioration des capacités de gestion des programmes et des projets. Le concept alimente le suivi continu de l’efficacité, car il s’appuie sur les divers exercices de suivi impliquant des projets individuels (supervision, examens à mi-parcours, rapports d’achèvement, etc.). Il s’appuie sur les conclusions des examens des documents de stratégie de portefeuille et de pays (DSP) pour identifier les lacunes de capacité auxquelles sont confrontées les parties prenantes des projets, dont certaines passent inaperçues, en particulier les lacunes de capacité transversales. Les principaux défis pour une mise en œuvre efficace du projet sont principalement une préparation inadéquate du projet entraînant des retards de qualité à l’entrée et de mise en œuvre. Pour relever ces défis, la Banque s’est engagée, entre autres mesures, à améliorer la fréquence des supervisions et à travailler avec le gouvernement pour renforcer les capacités des parties prenantes de la gestion de projets dans des domaines clés tels que l’approvisionnement, les décaissements, la gestion financière, l’intégration de la dimension de genre et le suivi et l’évaluation tout au long du cycle du projet, avec la collecte et la fourniture de données ventilées par sexe et la communication de résultats sexospécifiques en fonction des indicateurs du cadre logique axé sur les résultats.
