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  • Graduation Icon Académie de développement des capacités virtuelles
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Le modèle de développement et de mise en œuvre opérationnelle (DBDM) envisage une Banque transformée qui ancre la conception et la mise en œuvre des opérations sur des connaissances solides et une bonne gouvernance dans les PMR. Dans ce cadre, l’Institut africain de développement (ECAD), dans son rôle de coordination des efforts de renforcement des capacités (CD) de la Banque, a observé une forte demande de CD tant au sein de la Banque que dans les PMR. Cela nécessite de planifier des activités de CD pour améliorer les compétences, les attitudes, les compétences, ainsi que les systèmes, les institutions, les politiques et les pratiques à tous les niveaux et parvenir à une croissance inclusive en Afrique. Avec le mandat de soutenir le renforcement des capacités dans les pays membres régionaux (PMR), la division de l’ECAD chargée de soutenir l’élaboration de programmes sur les PMR (ECAD1) fournit la clinique de renforcement des capacités institutionnelles et fiduciaires (RICF) des ateliers pour améliorer la performance du portefeuille pays dans les PMR.

L’atelier de RICF est conçu pour soutenir la prestation efficace et efficiente des interventions de la Banque, en vue d’avoir un impact sur la durabilité des changements souhaités dans les pays africains grâce à l’amélioration des capacités de gestion des programmes et des projets. Le concept alimente le suivi continu de l’efficacité, car il s’appuie sur les divers exercices de suivi impliquant des projets individuels (supervision, examens à mi-parcours, rapports d’achèvement, etc.). Il s’appuie sur les conclusions des examens des documents de stratégie de portefeuille et de pays (DSP) pour identifier les lacunes de capacité auxquelles sont confrontées les parties prenantes des projets, dont certaines passent inaperçues, en particulier les lacunes de capacité transversales. Les principaux défis pour une mise en œuvre efficace du projet sont principalement une préparation inadéquate du projet entraînant des retards de qualité à l’entrée et de mise en œuvre. Pour relever ces défis, la Banque s’est engagée, entre autres mesures, à améliorer la fréquence des supervisions et à travailler avec le gouvernement pour renforcer les capacités des parties prenantes de la gestion de projets dans des domaines clés tels que l’approvisionnement, les décaissements, la gestion financière, l’intégration de la dimension de genre et le suivi et l’évaluation tout au long du cycle du projet, avec la collecte et la fourniture de données ventilées par sexe et la communication de résultats sexospécifiques en fonction des indicateurs du cadre logique axé sur les résultats.

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Consciente du fait que le principal frein au développement de la plupart des pays africains réside en grande partie dans la faiblesse des capacités institutionnelles et opérationnelles de leurs administrations pour la formulation et la mise en œuvre de manière autonome des politiques publiques, des programmes et des projets, la banque a élaboré le document de stratégie de développement des capacités (CDS 2021-2025) en vue d’accompagner les gouvernements de ses pays membres régionaux (PMR) dans le domaine du renforcement des capacités de leurs administrations publiques.  Le CDS 2021-2025 définit le cadre et décrit les principaux outils que la Banque compte utiliser pour contribuer au développement des capacités dans les PMR.

Aussi, l’une des principales composantes de la stratégie « CDS 2021-2025 » est l’initiative pour le renforcement des capacités institutionnelles et la clinique fiduciaire (RICF).

Conçu pour soutenir la mise en œuvre de manière efficace et efficiente des programmes et projets de la Banque dans ses états membres, le RICF vise principalement au renforcement des capacités des responsables des unités de gestion des projets, ainsi que celles des autorités des administrations publiques en charge de la mise en œuvre et du suivi des projets co-financés par la Banque.  Le RICF est ainsi considéré comme le principal outil devant assurer la pérennisation des changements et acquis découlant de la mise en œuvre des projets de la banque dans ses PMR.

En somme, la banque s’attend à ce que le RICF puisse conduire à une amélioration de la gestion des projets qu’elle co-finance, dans la mesure où il va permettre d’assurer un meilleur contrôle et surveillance à chacune des étapes du cycle du projet, notamment aux niveaux de la supervision, des revues à mi-parcours, des rapports d’achèvement, etc.

Le RICF s’appuie sur les leçons tirées des conclusions des revues de portefeuilles et des documents de stratégie pays (DSP) pour identifier les problèmes de faiblesses de capacités qui auraient pu passer inaperçues, mais qui plombent la mise en œuvre de manière satisfaisante de la plupart des projets.

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